Présentation....

ALZIAL Bruno   25 rue du Petit Change   28000   Chartres   02 37 36 16 84   b.alzial@club-internet.fr

J’ai dit, hier, tout le bien que je pensais de l’initiative de Catherine.

Mais maintenant il faut poursuivre et « meubler » ce blog familial.

Comme nous sommes effectivement aux 4 coins de la planète, une « présentation » ne m’apparaît pas superflue : voici dès maintenant la mienne puisque j’ai cette chance d’avoir un peu de temps…

Je suis Bruno Alzial, le cadet d’Edmond et de Paule.

Le hasard professionnel m’a fait venir exercer et habiter à Chartres où j’y vis depuis la mi-novembre 1979 : un « bail » donc, qui m’a permis de me faire de bonnes relations, combien utiles aujourd’hui.

Chartres : ville située à une heure de Paris et mondialement connue pour sa cathédrale, inscrite par l’Unesco, depuis 1979, au patrimoine mondial de l’humanité.

http://cathedrale.chartres.free.fr/p01.htm

http://users.skynet.be/ndchartres/index.htm

De chez moi, je n’ai pas vue sur cet édifice (objectivement magnifique de diversité et pourtant d’homogénéité) mais par contre, j’en entends régulièrement sonner les cloches aux angélus de 8h, de 12h et de 19h.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ang%C3%A9lus

Elles rythment mes journées, repères que l’on pourrait croire insignifiants mais qui manquent lorsqu’on en n’a plus le bénéfice.

Chartres, ville phare de la région de Beauce,

http://fr.wikipedia.org/wiki/Beauce_(France)

et dont l’état d’esprit des « travailleurs » de toujours, les agriculteurs, n’est pas particulièrement agréable : un sou est un sou que diable….  et cocoonons nous bien chez nous !

La multiplicité, depuis 1960, des activités et des déplacements professionnels change heureusement la donne : et pour ma part, j’espère contribuer à faire connaître ici une certaine chaleur méridionale.

L’Ordre des avocats du Barreau de Chartres m’a accueilli aux premiers mois de ma carrière et, ma foi, j’y ai fait mon chemin.

La vie réserve ses surprises : celles que l’on pourrait croire les plus mauvaises ne le sont pas nécessairement : il faut simplement s’y adapter et trouver leurs « bons côtés ».

Du fait d’une maladie neurologique, je suis en arrêt d’activité professionnelle depuis le 5 mai 2008 et j’ai demandé à maman de me photographier lors de ma dernière matinée "en exercice" : symbole personnel vis à vis d’une profession difficile mais que j’ai désirée et aimée.

Me voici : navré, mais je n’ai jamais été très photogénique !!

Depuis, j’ai d’incessantes occupations, la dernière en date, achevée la semaine dernière, ayant consisté à élaborer un dossier de travaux pour l’adaptation à mon handicap du rez-de-chaussée où je vis.

Expérience très intéressante de contacts, d’imagination, de réflexions.

Mon 2^ème trimestre 2009 va être consacré à l’exécution de ces travaux et j’espère pouvoir accueillir maman et profiter du tout au début du mois de juillet.

J’ai la chance d’avoir une jolie petite cour intérieure et j’invite qui veut à y déguster un barbecue…

Mais si j’apprécie Chartres, si j’apprécie Nice, mon lieu le plus cher reste, en toute certitude, Toudon : c’est là que je serai plus tard, face au massif du Cheiron et j’en suis ravi.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Montagne_du_Cheiron

Toudon, c’est pour moi mes souvenirs de vacances, d’enfant à adulte, c’est « grand-père (mon parrain) et grand-mère » dans la maison du village, c’est l’âne « Papillon », les lapins auxquels je donnais (rarement) à manger, ce sont les mouches, les raviolis, les gnocchis, les longs repas sur la terrasse ensoleillée, les siestes dans la pénombre des chambres, les jeux de boules, les fêtes du village (je les détestais) …

Toudon, c’est l’espace, le silence, la beauté sèche du paysage, les genêts en fleurs, les plantes aromatiques, les aboiements d’un chien qui se répercutent dans la vallée, le cri strident des milans circonvolant (en couple souvent) pour chasser.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Milan_(oiseau)

Toudon, c’est le dépaysement en tout sens, les randonnées, les papillons, les promenades le soir, ces nuits très souvent superbement étoilées, ces vues somptueuses sur le Mercantour depuis le Mont Vial où j’aime tant aller, celles auxquelles, a succombé « La chèvre de Monsieur Seguin », histoire que papa racontait régulièrement à Béatrice, enfant.

http://www.alalettre.com/daudet-oeuvres-chevre-monsieur-seguin.php

Toudon, c’est des sentiments,

Toudon, c’est la Refeuille, une propriété construite avec le cœur au sol, beaucoup d’efforts, de volonté de bien faire, c’est la source captée après combien de recherches, d’espoirs déçus, puis découverte enfin, lors des travaux de fondation de la maison, drainée et s’écoulant dans le fut, en un clapotis discret se mêlant aux chants des cigales ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Cicadidae ) et aux stridulations des criquets.

J’ai ce village dans le cœur, qui me surprend toujours en apparaissant soudain au détour du virage rocheux situé après Tourette, apparition qu’enfant, j’attendais avec fièvre dans la voiture lorsque nous arrivions - après une fort longue journée de route - pour y débuter nos vacances et qui, depuis, m’a constamment ému.

Tout cela est bien sûr enjolivé mais profondément ressenti.

La Refeuille a été vendue et ce fut une très bonne chose, ses propriétaires actuels en prenant grand soin.

Le souvenir de tout est là, intact, et il suffit.

Je me l’évoque très régulièrement et joyeusement, à la fois précis, chaleureux, agréable et émouvant.

Bruno, qui souhaite vous lire aussi et vous dis donc à bientôt…

                                Chartres, le 31 03 2009.

Comments

[cath]

j'ai les larmes aux yeux en lisant ton message j'espère que nous resterons en contact par l'intermediaire de ce bloog personne d autre que toi n'a repondu ni chez les miens ni chez les tiens bisous cath